mercredi 8 mai 2013

Ma fin d'hiver

 Il est vrai que l’hiver fut long, il est vrai que la mélancolie s’est un peu trop attachée à moi, il est vrai que la grisaille et le froid ont souvent eu raison de ma bonne humeur.
Il fallait agir, il fallait bouger, il fallait renouer avec la vie telle que je la conçois, pleine de lumière, d’émerveillement du détail, du lien social ;
3 semaines de vacances, 3 semaines d’activités différentes ont suffit à me retrouver, à croire au printemps et à la joie de vivre
*J’ai côtoyé la montagne enneigée, le chalet luxueux et accueillant, les amis fidèles. les skis (de fond et de piste) aux pieds, le plaisir de la glisse faisant des nœuds dans les chevelures et siffler le vent dans les oreilles, les planches fines et la marche glissante dans le fond de vallée qui fait transpirer sous le bonnet.
Les grosses chaussures de randonnée qui s’enfoncent dans la neige sur les chemins abruptes et faire rougir les joues, la détente au spa dont les baies vitrées  nous dévoilent une carte postale géante de montagnes blanches.
Et puis les guitares et les chansons qui ont rythmé nos soirées riches de rires et du bonheur de l’instant.
*J’ai posé ma fatigue chez maman, marché dans la campagne, respiré l’air frais du printemps timide et dégusté les moments privilégiés de la relation sans fioriture mère, fille. Je me suis ressourcée en famille sans avoir rien à prouver mais seulement être soi.
*J’ai affronté ma peur, j’ai pris ma place sur le voilier, je me suis laissée ballotter, maltraiter par la houle, je me suis courbée puis redressée pour me présenter à Jersey, pour fouler la terre merveilleuse de Sark, pour découvrir les ruelles pentues de Guernesey. J’ai admiré les vaguelettes et les roulis menaçants, j’ai béni les rayons du soleil qui m’ont donné l’énergie, j’ai donné ma confiance aux trois skippers qui m’ont initié et donné goût à la navigation.
-  J’ai eu droit à 3 semaines riches en émotions, 3 semaines de privilèges, 3 semaines à prendre conscience  de « ici et maintenant », de la nature généreuse et belle, de la relation chaleureuse et bienveillante avec les amis et la famille


vendredi 29 mars 2013

Eric BIBB

http://www.deezer.com/fr/album/976099

Cela fait 5 ans maintenant que j'ai découvert cet artiste au festival de Saint-Denis. Ce soir là, je suis tombée amoureuse de ce monsieur, de son talent, de sa performance à la guitare, de son charisme.
Depuis, je le suis et jamais je ne suis déçue.
Ces albums accompagnent mes joies, mes mélancolies, et chaque fois il fait exploser en moi des émotions diverses et intenses.
Ecoutez le et je suis sûre que vous en redemanderez!
"Chapeau bas" monsieur Bibb

dimanche 24 mars 2013

Trois villes en Europe


 Budapest, Bruxelles, Barcelone, (les 3 B)

  trois week-ends, trois villes visitées, chaque fois trois jours  à       déambuler, à découvrir des endroits emblématiques, des ambiances, des langues, des gens, des plats. Chaque fois trois belles journées trop courtes mais longues de plaisir, de rire, d'échanges entre amis, de marche à pied, de souvenirs.
Trois merveilleux bols d'air, trois respirations, trois ruptures du quotidien, 
 trois découvertes, trois éblouissements.
Ces trois villes nous ont offertes à moi et à mes amis, des instants, des "ici et maintenant" des "on prend le temps".
On observe les bâtiments  on hume les odeurs des rues, on déguste les plats régionaux, on écoute la musique des différentes langues et on touche les gens qui nous touchent à leur tour.
on va certainement continuer,on va s'offrir quelques fois comme ça, juste pour s'arrêter, regarder et apprécier, des escapades, des récréations et 
rendre visites aux belles villes de nos pays voisins et du notre aussi.
Tout simplement mais avec émerveillement.

mardi 12 mars 2013

Herman KOCH

"Le Dîner"
Un roman surprenant qui commence d'une façon classique mais qui, très vite, dérange.
L'auteur nous installe dans la tête d'un personnage ordinaire qui petit à petit se dévoile et laisse paraître une façon d'être qui perturbe  et bouscule la morale telle qu'elle nous a été inculquée. Plusieurs états  se heurtent à nous: L'absence de  culpabilité, la responsabilité parentale face à un comportement violent d'un enfant..La révolte attendue suite à certains évènements intolérables remplacé par un laxisme complice.
Un livre peu ordinaire, à lire...

dimanche 3 mars 2013

Définition:

L'écriture: c'est la peinture de la voix
d'après Voltaire

samedi 2 mars 2013

Manu DIBANGO

http://www.deezer.com/fr/album/169941

Anthologie

Quelle beau parcours! et quel plaisir d'écouter de temps en temps un CD  de ce grand monsieur qui sait à chaque fois nous offrir des sensations, des frissons, du grand son.
Cet anthologie me transporte. Il fait partie des CD qui ne quitterons jamais ma discothèque et qui n'aura jamais le temps de prendre la poussière tellement l'écouter devient un besoin régulier.Merci Monsieur DIBANGO

jeudi 28 février 2013

Définition :


LIRE : C'est l'art de penser avec un peu d'aide
d'après Emile Faguet

Claudie GALLAY

"seule Venise"

Un chagrin d'amour qui mène vers d'autres lieux, en l’occurrence Venise dans laquelle l'auteure nous fait déambuler.Nous vivons cette solitude assumée du personnage principal.Nous suivons cette femme dans les méandres d'une ville atypique envahie par la grisaille de l'hiver abandonnée des touristes estivaux. Les rares rencontres sont très vites profondes et intéressantes.Un voyage dans la solitude où l'altruisme est extrêmement présent.Un roman très agréable à lire.




dimanche 24 février 2013

Guillaume De FONCLARE

"Dans ma peau"

J'ai lu ce livre en deux heures de temps et en le refermant je l'ai gardé un petit moment en main, savourant encore ce récit magnifique.
Cette histoire m'a touchée, émue autant par la forme que par le fond.
Directeur de l'Historial de la grande guerre dans la Somme, Guillaume de Fonclare est gardien de toutes les souffrances de ce temps révolu et en même temps prisonnier d'une souffrance quotidienne dans son corps atteint par une maladie orpheline.
Une écriture vraie, claire. Les mots et les phrases percutent et ébranlent la lectrice que je suis. Une histoire racontée par un homme atteint au plus profond de sa chair mais debout.

samedi 23 février 2013

Définition:

" "Paresse: habitude prise de se reposer avant la fatigue"

de Jules Renard

Jake BUGG

http://www.deezer.com/fr/album/5972021
Il est tout jeune, il est né en 1994. Il a déjà un énorme talent.
Sa musique est décrite comme du folk ou du folk rock mais Jake Bugg reconnait aussi des influences country et blues.
Ses maîtres sont les Beatles, Jimmy Hendrix mais aussi Donovan.
Mystérieux et charmant, il montre déjà une grande maturité
A découvrir...

David FOENKINOS

"Je vais mieux"
Le personnage principal, c'est vous c'est moi, et cette douleur dorsale lancinante  nous la connaissons tous. Mais pourquoi? d'où vient-elle? Je n'ai pas forcé, je n'ai pas fait de faux mouvements, il n'y a aucune raison à l'apparition soudaine de ce désagrément...
Mais à l'instar du personnage principal, il faut peut-être chercher ailleurs, plus finement. chercher dans sa vie, son quotidien.

Extrait:

"si mon emploi n’était pas à proprement parler palpitant, , je m’étais néanmoins habitué à cette vie rythmée par les comptes rendus et les bilans. J'avais même effleuré la possibilité sensuelle des chiffres (...)Si certains se mettent à aimer leur bourreau pendant leur captivité, j'éprouvais un certain bien-être à côtoyer le monde anesthésié de l'entreprise.J'avais passé des années formidables dans cette étroitesse sans âme, et cela m'attristait de devoir abîmer ce bonheur là par la bêtise de la compétitivité . c’était ainsi, le monde avait changé. il fallait être efficace. il fallait être productif. il fallait être rentable. (...) L'époque ou l'on buvait l'apéro le vendredi soir chez les uns ou les autres paraissait révolue. Maintenant on se méfiait. Avoir une relation amicale pouvait presque paraître suspect. après les années d'insouciance la vie en entreprise ressemblait à un pays sous occupation, et je ne savais pas si je devais résister ou collaborer."

Joël DICKER


"La vérité sur l'affaire Harry Quebert"
J'ai entendu des éloges de ce roman  dans les émissions littéraires sans vraiment savoir quel était le sujet. Ma curiosité était suffisamment attisée pour que je l'achète. Sans regret car j'ai dévoré ce livre non pas pour sa prouesse littéraire mais pour l'histoire et la façon dont l'auteur a décidé de la raconter. Une narration intéressante. L'auteur dévoile au lecteur  par l'intermédiaire de son personnage principale, écrivain lui même, la façon d'écrire un bon roman, en prenant soin de chaque détail et faire de chaque chapitre un rebondissement, permettant de tenir le lecteur en haleine. Un crime, une enquête, des suspects, des années qui passent, des personnages charismatiques. Tout y est pour passer un bon moment .   

dimanche 23 septembre 2012

Laurent GOUNELLE

Les dieux voyagent toujours incognito
 Voilà déjà quelques temps que j'ai dévoré ce roman facile à lire et porteur d'optimisme.Cette citation me semble suffisamment parlante pour donner envie de le lire:
 "La vie est ainsi; on réalise rarement dans l'instant que les moments difficiles ont une fonction cachée : nous amener à grandir. Les anges se déguisent en sorcières et nous délivrent de merveilleux cadeaux soigneusement enveloppés dans d'ignobles emballages."

Daniel PENNAC

"Journal d'un corps"
Quelle prouesse ! cet écrivain talentueux réussi à écrire sur le corps sur toute une vie, les effets qu'il peut procurer à l'esprit,sans jamais ennuyer les lecteurs que nous sommes. Il nous parle des ressentis anodins "vécus par tout un chacun qui s'imaginait le vivre comme un explorateur unique"
Quelle plume! quelle élégance dans la description!
Un véritable bonheur de lecture
Merci Monsieur PENNAC

vendredi 27 avril 2012

une pensée

Des souvenirs, prenez soin de passer plus de temps à en fabriquer qu'à en ressasser

mercredi 4 avril 2012

Jean-Michel Guenassia

"Le club des incorrigibles optimistes"
La vie d'un jeune garçon dans les années 60 avec pour toile de fond, la guerre d'algérie, les difficultés familiales et surtout les diverses rencontres faites au sein d'un café de quartier, personnages tous plus emblématiques les uns que les autres, des exilés russes et autres qui fuient le communisme de l'Europe de L'Est. Ambiance de café avec son arrière boutique remplie de vies dramatiques et bouleversantes.
Un livre riche en Histoire et en histoires, des réflexions, des découvertes, des états d'âmes, des révoltes. Un roman à lire!

samedi 31 mars 2012

au Théâtre Antoine

"Inconnu à cette adresse"

C'est décidé les places sont prises, nous retournons au théâtre mais dans un tout autre genre,de la littrature sur scène.Le lieu est magnifique, théâtre du XIX siècle, on imagine facilement la population qui pouvait jouir de cette culture à l'époque. De notre loge surplombant la salle aux fauteuils rouges, nous nous amusons à habiller les gens de costumes d'époques, c'est un voyage dans le temps qui fait boullir notre imagination et nous distrait en attendant l'ouverture du rideau. S'imprégner de cet endroit est aisé malgré le contraste fort avec l'extérieur, avec le quartier populaire du boulevard de Strasbourg. On s'y sent bien.Le silence se fait tout naturellement quand le lourd rideau s'ouvre.

L'attention est à son paroxisme, échange épistolaire entre deux amis, l'un allemand, l'autre juif américain, peu de temps avant la deuxième guerre mondiale avec la montée du nazisme. Le texte provoque des sentiments divers et forts, se fait s'intérroger sur la valeur et la pérennité de l'amitié dans un contexte provocateur. Comment nous serions nous comporté dans la même situation? le malaise s'installe , ce qui est sûr c'est qu'on ne se connaît jamais vraiment soi-même comme on ne connais jamais les autres. Nous nous trouvons face à nos faiblesses et à nos contradictions. C'est un grand moment, c'est une belle leçon, une grande réflexion. Pour cloturer cette soirée nous décidons de se retrouver autour d'une table d'un restaurant indien comme pour mieux se rassurer et tenter de sceller une amitié somme toute fragile.

La soirée fût excellente et fort chaleureuse

samedi 24 mars 2012

Le soleil

La venue du printemps chasse les peines
La venue du beau temps mérite les mots
Le soleil est là brillant de nouveau
Le soleil est là nous offrant son poème
Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures
Les persiennes, abri des secrètes luxures,
Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés
Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés,
Je vais m’exercer seul à ma fantasque escrime,
Flairant dans tous les coins les hasards de la rime,
Trébuchant sur les mots comme sur les pavés,
Heurtant parfois des vers depuis longtemps rêvés.
Ce père nourricier, ennemi des chloroses,
Eveille dans les champs les vers comme les roses ;
Il fait s’évaporer les soucis vers le ciel,
Et remplit les cerveaux et les ruches de miel.
C’est lui qui rajeunit les porteurs de béquilles
Et les rend gais et doux comme des jeunes filles,
Et commande aux moissons de croître et de mûrir
Dans le coeur immortel qui toujours veut fleurir !
Quand, ainsi qu’un poète, il descend dans les villes,
Il ennoblit le sort des choses les plus viles,
Et s’introduit en roi, sans bruit et sans valets,
Dans tous les hôpitaux et dans tous les palais.
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal

lundi 12 mars 2012

Fourplay

"Between The Sheets"
Aujourd'hui en rentrant du travail j'ai choisi d'écouter ce magnifique CD de jazz d'un goupe américain.
Il m'apporte délacement et énergie et permet de laisser écouler quelque temps avec délice, petit moment où seul l'instant a son importance

lundi 5 mars 2012

Au théâtre ce soir !

"Qui aime bien,trahit bien"
La salle est exigüe, nous sommes à l’heure mais quasiment
les dernières à y pénétrer. Nous n’avons déjà plus le choix des places, nous nous hâtons de nous asseoir, nous faisons face à un rideau rouge fermé. Seule une rangée de 4 sièges nous sépare de la scène. Proximité, promiscuité ?, nos regards et sourires en disent long, le spectacle n’est pas encore commencé que nous avons déjà envie de décapiter le grand blond et son amoureuse à la tête trop lourde à en juger par la façon qu’elle a de la poser inlassablement sur l'épaule de son chéri un peu trop large à notre goût.
Pas le temps d’échanger ni de grogner entre copines, le rideau s’ouvre, nous sommes dans un salon d’appartement lumineux et désordonné.
Les protagonistes s’emparent immédiatement de notre attention et ne nous la rendrons pas avant la fin.
Le rythme est effréné, le spectacle est drôle et bien joué, la scène est petite mais le jeu est grand.
Les artistes se chamaillent en public tout en épanchant les désirs, vices et travers des personnages, une bonne musique rock rythme ponctuellement les différentes scènes.
Nous têtes dodelinent de gauche à droite cherchant l’espace visuel entre les têtes de nos voisins de devant mais cela ne nous gêne plus. Happées par l’histoire, la force des personnages, le jeu de scène, les tourtereaux en sont devenus transparents.
Nous passons un excellent moment de divertissement
Nous ressortons enchantées de cet endroit et nous nous faisons la promesse de profiter plus souvent de ces petits théâtres parisiens qui offrent régulièrement des petits bijoux comme celui-ci

mardi 28 février 2012

Carole MARTINEZ

"Du domaine des murmures" est un roman étonnant et fascinant.
Les ruines du château s’expriment, interpellent les promeneurs par des murmures, « ça susurre quelque chose, une peine lointaine, ça s’effiloche en l’air. »
Et la damoiselle de l’an 1187 raconte, via les murs du
château, son histoire moyenâgeuse. Elle nous comte les croyances, les superstitions,son grand sacrifice, ses souffrances, sa vie de recluse,
la cruauté de son siècle, sa vision des Hommes à travers sa fenestrelle.
L’auteure a le don de nous transporter dans un univers féroce par son imagination tout en laissant cours à son esprit poétique.
Une écriture agréable et captivante

vendredi 24 février 2012

Mumford and Sons

"Sigh no more"
Envie de sortir de l'hiver, s'élancer vers le primtemps,mettre de la joie et de la douceur dans le quotidien! Aujourd'hui, c'est avec ces quatre jeunes londoniens que j'ai envie de chasser la grisaille que m'offre le ciel. Amateurs de musiques traditionnelles leur rencontre fait des étincelles. Accompagnés de guitare, batterie, mandoline, accordéon, contrebasse et autres voix, ils excellent sur scène.
Ils jouent de la musique sans se prendre au sérieux et donnent du plaisir à ceux qui les écoutent

mercredi 22 février 2012

extrait

"les voix du silence" d'André MALRAUX 1951

"Chacun de nous ignore la couleur de l'iris de presque tous ses amis.
L'oeil est regard: il n'est oeil que pour l'oculiste ou le peintre."

mercredi 15 février 2012

La nature se fige

Une petite fumée s’échappe de nos bouches, les mains se perdent au fond des poches, les épaules se haussent cherchant à faire disparaitre le cou, l’écharpe tente de couvrir les oreilles, la marche se fait naturellement rapide pour fuir cette froideur piquante et agressive. Le vert du parc semble délavé recouvert du givre matinal tandis que l’eau du lac des oiseaux s’est figé gardant prisonnières les quelques végétations aventureuses.
Notre virée dominicale croise quelques rares coureurs téméraires défiants la température négative. L’atmosphère est calme et flegmatique mais pousse à l’entrain et au mouvement. Le corps se réchauffe au rythme de notre promenade et finit par s’accommoder de cette météo.
Au détour d’un chemin, un lapin détale devant nous, effrayé par nos pas qui crissent sur la terre froide, se serait-il perdu ? Car la faune et la flore sont quasi inexistants, c’est l’hiver, même les oiseaux sont absents, peut-être en train de faire leur vocalise dans un lieu secret afin de nous proposer leur plus beau répertoire au printemps. Les arbres, gardiens du parc, impudiques et fiers, s’exposent dans toute leur nudité et bravent le froid.
C’est un paysage réduit, endormi qui s’offre à nous. La nature se fait modeste, attendant de meilleures conditions pour nous surprendre et nous proposer un nouvel éclat.
Ce lieu nous ravigote et nous inspire et c’est avec respect que nous le quittons.
Nous y reviendrons très prochainement , nous y observerons certainement l’évolution vers une autre saison