Il fallait agir, il
fallait bouger, il fallait renouer avec la vie telle que je la conçois, pleine
de lumière, d’émerveillement du détail, du lien social ;
3 semaines de
vacances, 3 semaines d’activités différentes ont suffit à me retrouver, à
croire au printemps et à la joie de vivre
*J’ai côtoyé la
montagne enneigée, le chalet luxueux et accueillant, les amis fidèles. les skis
(de fond et de piste) aux pieds, le plaisir de la glisse faisant des nœuds dans
les chevelures et siffler le vent dans les oreilles, les planches fines et la
marche glissante dans le fond de vallée qui fait transpirer sous le bonnet.
Les grosses
chaussures de randonnée qui s’enfoncent dans la neige sur les chemins abruptes
et faire rougir les joues, la détente au spa dont les baies vitrées nous dévoilent une carte postale géante de
montagnes blanches.
Et puis les guitares et les chansons qui ont rythmé nos soirées riches de rires et du bonheur de l’instant.
*J’ai posé ma fatigue
chez maman, marché dans la campagne, respiré l’air frais du printemps timide et
dégusté les moments privilégiés de la relation sans fioriture mère, fille. Je
me suis ressourcée en famille sans avoir rien à prouver mais seulement être
soi.
*J’ai affronté ma
peur, j’ai pris ma place sur le voilier, je me suis laissée ballotter, maltraiter par la houle, je me suis courbée puis redressée pour me présenter à Jersey,
pour fouler la terre merveilleuse de Sark, pour découvrir les ruelles pentues
de Guernesey. J’ai admiré les vaguelettes et les roulis menaçants, j’ai béni
les rayons du soleil qui m’ont donné l’énergie, j’ai donné ma confiance aux
trois skippers qui m’ont initié et donné goût à la navigation.
- J’ai eu droit à 3
semaines riches en émotions, 3 semaines de privilèges, 3 semaines à prendre
conscience de « ici et maintenant »,
de la nature généreuse et belle, de la relation chaleureuse et bienveillante
avec les amis et la famille