jeudi 28 février 2013

Définition :


LIRE : C'est l'art de penser avec un peu d'aide
d'après Emile Faguet

Claudie GALLAY

"seule Venise"

Un chagrin d'amour qui mène vers d'autres lieux, en l’occurrence Venise dans laquelle l'auteure nous fait déambuler.Nous vivons cette solitude assumée du personnage principal.Nous suivons cette femme dans les méandres d'une ville atypique envahie par la grisaille de l'hiver abandonnée des touristes estivaux. Les rares rencontres sont très vites profondes et intéressantes.Un voyage dans la solitude où l'altruisme est extrêmement présent.Un roman très agréable à lire.




dimanche 24 février 2013

Guillaume De FONCLARE

"Dans ma peau"

J'ai lu ce livre en deux heures de temps et en le refermant je l'ai gardé un petit moment en main, savourant encore ce récit magnifique.
Cette histoire m'a touchée, émue autant par la forme que par le fond.
Directeur de l'Historial de la grande guerre dans la Somme, Guillaume de Fonclare est gardien de toutes les souffrances de ce temps révolu et en même temps prisonnier d'une souffrance quotidienne dans son corps atteint par une maladie orpheline.
Une écriture vraie, claire. Les mots et les phrases percutent et ébranlent la lectrice que je suis. Une histoire racontée par un homme atteint au plus profond de sa chair mais debout.

samedi 23 février 2013

Définition:

" "Paresse: habitude prise de se reposer avant la fatigue"

de Jules Renard

Jake BUGG

http://www.deezer.com/fr/album/5972021
Il est tout jeune, il est né en 1994. Il a déjà un énorme talent.
Sa musique est décrite comme du folk ou du folk rock mais Jake Bugg reconnait aussi des influences country et blues.
Ses maîtres sont les Beatles, Jimmy Hendrix mais aussi Donovan.
Mystérieux et charmant, il montre déjà une grande maturité
A découvrir...

David FOENKINOS

"Je vais mieux"
Le personnage principal, c'est vous c'est moi, et cette douleur dorsale lancinante  nous la connaissons tous. Mais pourquoi? d'où vient-elle? Je n'ai pas forcé, je n'ai pas fait de faux mouvements, il n'y a aucune raison à l'apparition soudaine de ce désagrément...
Mais à l'instar du personnage principal, il faut peut-être chercher ailleurs, plus finement. chercher dans sa vie, son quotidien.

Extrait:

"si mon emploi n’était pas à proprement parler palpitant, , je m’étais néanmoins habitué à cette vie rythmée par les comptes rendus et les bilans. J'avais même effleuré la possibilité sensuelle des chiffres (...)Si certains se mettent à aimer leur bourreau pendant leur captivité, j'éprouvais un certain bien-être à côtoyer le monde anesthésié de l'entreprise.J'avais passé des années formidables dans cette étroitesse sans âme, et cela m'attristait de devoir abîmer ce bonheur là par la bêtise de la compétitivité . c’était ainsi, le monde avait changé. il fallait être efficace. il fallait être productif. il fallait être rentable. (...) L'époque ou l'on buvait l'apéro le vendredi soir chez les uns ou les autres paraissait révolue. Maintenant on se méfiait. Avoir une relation amicale pouvait presque paraître suspect. après les années d'insouciance la vie en entreprise ressemblait à un pays sous occupation, et je ne savais pas si je devais résister ou collaborer."

Joël DICKER


"La vérité sur l'affaire Harry Quebert"
J'ai entendu des éloges de ce roman  dans les émissions littéraires sans vraiment savoir quel était le sujet. Ma curiosité était suffisamment attisée pour que je l'achète. Sans regret car j'ai dévoré ce livre non pas pour sa prouesse littéraire mais pour l'histoire et la façon dont l'auteur a décidé de la raconter. Une narration intéressante. L'auteur dévoile au lecteur  par l'intermédiaire de son personnage principale, écrivain lui même, la façon d'écrire un bon roman, en prenant soin de chaque détail et faire de chaque chapitre un rebondissement, permettant de tenir le lecteur en haleine. Un crime, une enquête, des suspects, des années qui passent, des personnages charismatiques. Tout y est pour passer un bon moment .