lundi 29 mars 2010

Adouk Trio

Pour les amateurs de jazz, le groupe Adouk Trio nous offre un nouvel album magnifique.
les musiciens talentueux nous font vibrer grâce à leurs divers instruments et leur musique riche.
Un CD beau et émouvant.

samedi 27 mars 2010

Broken-bells

Ce CD est le résultat d'une collaboration entre deux grands monsieurs de la musique Brian Burton et James Mercer, jouissant déjà, chacun de leur côté, d'une grande notorieté mais que personnellement je ne connais pas.
Ce que je sais c'est que cet album m'a séduite et que j'ai envie de partager cette jolie découverte

vendredi 26 mars 2010

une jolie petite liaison photographiée

La branche et le nid
Métaphore de la vie mais aussi de la collaboration et de l’harmonie, l’arbre tend son bras pour que l’oiseau puisse y installer sa couche ; cela me paraît être une jolie synergie et un bel hymne à la vie

la rubrique hebdomadaire des expressions françaises imagées

Dessin de Maxime
"Donner sa langue au chat"
Cette expression signifie abandonner une réflexion.
Autrefois, on disait "jeter sa langue au chien". Cette expression avait un sens dévalorisant car à l'époque, on ne "jetait" aux chiens que les restes de nourriture. "Jeter sa langue aux chiens" signifiait alors ne plus avoir envie de chercher la réponse à une question. Petit à petit, l'expression s'est transformée pour devenir "donner sa langue au chat", au XIXe siècle. En effet, à cette époque, le chat était considéré comme un gardien de secrets. Sa parole serait donc de valeur considérable, et il pourrait s'agir en "donnant sa langue au chat", de lui prêter la parole pour qu'il nous donne la réponse à une devinette.

mercredi 24 mars 2010

Belinda Cannone

"La bêtise s'améliore"
une refléxion passionnante sur la bêtise, non pas celle qu'on rencontre presque chaque jour dans nos villes et nos campagnes, mais celle beaucoup moins évidente, plus sournoise que l'auteure appelle "la bêtise intelligente", celle qu'on ne croit pas être mais qui existe bien chez certaines personnes dites cultivées. Le conformisme nauséabond qui laisse à penser que c'est le nombre qui détient la vérité.
Très intéressant !

lundi 22 mars 2010

Rickie Lee Jones


"Balm In Gilead " Hum ! comme c'est agréable !

Cette voix enfantine et mature à la fois, ces mélodies joyeuses et parfois mélancoliques nous emmènent sans aucune résistance. C'est un voyage magnifique où tout est coloré, chaud et qui vous fait venir les frissons.
cliquer sur le nom pour écouter

une jolie petite liaison photographiée

Le papier et le stylo
Quel beau couple ! L’un caresse l’autre de sa pointe pour lui offrir toute sa prose sur les secrets, les sentiments, les ressentis. Duo d’expression, du don de soi qui permet le cas échéant de livrer, de raconter ou de dénoncer. C’est un binôme qui permet de cristalliser les idées, les pensées, les colères, les joies, l’amour, l’amitié. Ensemble ils peuvent bouleverser le monde



samedi 20 mars 2010

Extrait de la chanson "4 saisons" de Grand corps malade

...les jours ont rallongé, j'ai compris que le printemps allait emménager.
Le mois de Mars avait tracé en un battement de cil
Et on m'a dit qu'en avril, faut pas se découvrir d'un fil.
Mais moi j'ai peur de rien alors malgré les dictons vieillots,
j'ai enlevé une de mes deux vestes pour pas avoir trop chaud.
J'ai vu des arbres avoir des feuilles, et les filles changer de godasses.
J'ai vu les bistrots ouvrir plus tard avec des tables en terrasse.
Y avait plein de couples qui s'embrassaient, c'est les hormones, ça réagit.
C'est la saison des amours et la saison des allergies.
C'est vrai que j'ai eu le nez qui coule et je me suis frotté les yeux.
Mais j'ai aimé la chair de poule, pendant un coup de vent affectueux.
Sur les balcons, ça bourgeonnait, j'ai ri bêtement à cette vision.
J'ai regardé le ciel bleu pâle, y'avait même des avions.
Ma factrice a ressorti le vélo, j'étais content pour elle.
Content aussi pour le daron qui aime le retour des hirondelles.
Je commençais juste à m'y habitué mais le thermomètre a augmenté...

Grand corps malade

Bienvenue au printemps, poème de Théophile Gauthier

Premier sourire de printemps

Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.
Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »

Théophile Gautier (1811-1872)

la rubrique hebdomadaire des expressions françaises imagées

Dessin de Maxime
"Péter plus haut que son cul"
Cette expression signifie agir prétentieusement.Viser une situation ou un niveau social trop élevé pour ses compétences ou ses capacités.
L'origine est attestée en 1640.Celui qui tenterait d'évacuer son trop-plein de gaz intestinaux par un endroit plus haut placé que l'orifice naturel et adapté tenterait bien quelque chose hors de sa portée.C'est une variante plus 'sèche' et forcément plus populaire de "Péter plus haut qu'on a le derrière".Elle est souvent suivie de " et se faire un trou dans le dos".

vendredi 19 mars 2010

Amparo Sanchez


'Tucson-Habana' est son premier album solo après plusieurs années passées au sein du groupe Amparanoia.
La langue espagnole est merveilleusement mise en valeur par son chant, sa mélancolie et sa sensualité

mardi 16 mars 2010

Eric Mc Faden

"train of salvation"
Dans son nouvel album Eric Mc Faden nous propose une diversité de style très agréable.
Son jeu de guitare est très présent et confirme son grand talent.
Tantôt pop, tantôt jazz, tantôt soul,et même folklorique ce CD est un enchantement.

Cliquer sur le nom de l'artiste pour l'écouter

vendredi 12 mars 2010

la rubrique hebdomadaire des expressions françaises imagées

Dessin de Maxime
"avoir les yeux plus gros que le ventre"

Dans cette expression, les yeux sont comparés à l'estomac, on s'imagine pouvoir manger beaucoup plus que ce que notre estomac peut nous permettre. On trouvait au XVIIe siècle une tournure quelque peu différente mais de même sens : "avoir les yeux plus grands que la panse". Au sens figuré, l'expression signifie également une surestime de soi.
Pour info: Cliquer sur le dessin pour l'agrandir

mercredi 10 mars 2010

"Focus" sur le fou-rire

Dessin de Maxime

Ha Ha Ha ! Hi Hi Hi ! Hou Hou Hou !!
Il se tord de rire, à gorge déployée ! il a le fou-rire
Qu’est que le fou-rire ?
cela semble être une réaction à un choc, une explosion jubilatoire
Le fou-rire est inattendu, il arrive par surprise, il fait l’effet d’une crise (crise de rire), d’un malaise.
On aurait tendance à croire à une maladie lorsqu’on analyse les symptômes : maux de ventre, larmes, torsion du corps, cris suspects, désarticulation ; inquiétant non ?
Cela ressemble en tout point à une dépression mais… Enorme paradoxe, la personne atteinte de cette frénésie, ne se plaint pas, bien au contraire, elle en redemande sans aucun masochisme. Ce n’est donc pas une maladie (mal-à-dire) mais plutôt une bénédiction (bien-dire), un bien être intense qui se manifeste par un débordement d’émotion. Le rire devient incontrôlable (fou) et s’exprime par des secousses intermittentes du corps, c’est une sorte de tsunami intérieur. Il arrive qu'il naisse dans des lieux de silence où tout relâchement est fortement déconseillé voire totalement interdit, (qui n’a pas vécu cela en classe ou alors dans un lieu de culte où le silence est exigé),il est souvent amplifié par la volonté urgente de l’arrêter, plus on désir le maîtriser, plus il se fait présent et bruyant.
Quand enfin il s’atténue et semble disparaitre complètement, il suffit d’un mot, d’un regard complice pour réactiver les braises encore brûlantes de cette fougue. Il a besoin d’altérité pour exister, d’une interaction. Les personnes en activité de fou-rire n’inspirent pas la compassion mais plutôt l’appétence. Je les vois comme des distributeurs de joie. Le fou-rire a un pouvoir de contagion bienfaisante, il éclabousse l’entourage qui, bien souvent, a du mal à réprimer ses effets. Quoi de mieux que le fou-rire pour anéantir le stress et l’angoisse ?, C’est une belle façon de lâcher prise non ?
Mieux vaut rire que pleurer et ce, jusqu’à pleurer de rire.
Le mieux que je puisse vous souhaiter après cet essai d’explication théorique, c’est de passer à la pratique, les occasions sont peut-être plus nombreuses qu’on ne le croit, savourez intensément ces instants éphémères qui sont de vraies pépites de bonheur.

"Entre amis,il est si beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore"
[Friedrich Nietzsche]

mardi 9 mars 2010

"Effroyables jardins" de Michel Quint


Il y a souvent une grande histoire de vie derrière le déguisement d'un clown.
En tant que fils de... et ignorant du passé, le personnage peut donner une image pathétique et il est tentant de lui jeter l'opprobre.
Mais quelle leçon! quelle fierté quand enfin on comprend.
Un petit livre tendre et fort

lundi 8 mars 2010

Ernest Ranglin


Impossible de rester insensible à la musique de Monsieur Ranglin qui sait si bien marier raggae et jazz, fusion qui fait ressortir son grand talent et du même coup faire vibrer de plaisir nos tympans.

Ce que nous offre ce grand guitariste est à consommer sans modération


vendredi 5 mars 2010

"l'échappée belle" d'Anna Gavalda


Je ne suis pas une inconditionnelle d' Anna Gavalda mais j'ai voulu réessayer en lisant ce livre tout petit, tout court. une heure de détente, de sourire. C'est gentillet, c'est frais et de temps en temps ça fait du bien.

ça fait l'effet d'un petit téléfilm, avachi sur son canapé on se laisse aller à un peu de frivolité; c'est bien aussi non?

jeudi 4 mars 2010

la rubrique hebdomadaire des expressions françaises imagées

Dessin de Maxime
"Pleurer comme une madeleine"
Cette expression signifie pleurer beaucoup.
C'est une référence à la Bible. Celle-ci raconte l’histoire de Marie, de la ville de Magdala, plus tard nommée Marie Madeleine. Cette femme était une ancienne prostituée, qui se présenta à Jésus lorsqu’elle apprit qu’il était à Magdala. Elle se mit à ses pieds, les arrosant de ses larmes et de parfums, tout en les séchant avec ses cheveux alors qu'elle lui confessait ses pêchés. Jésus lui pardonna, et Marie Madeleine devint sa plus fidèle disciple. Lors de sa résurrection, c’est à elle que le Christ se présenta en premier. Aujourd’hui, une Madeleine ou une Marie Madeleine désigne une ancienne prostituée, et l’on dit d’une personne qu’elle "pleure comme une madeleine" lorsque l’on trouve que ses pleurs sont excessifs ou non justifiés.

lundi 1 mars 2010

Balade au parc

L’accès se fait au sortir d’une cité, le ciel est bleu, le soleil qui se faisait rare ces temps derniers a décidé de nous accompagner pour cette promenade matinale. La surprise est belle et grande, nous connaissons cet endroit pour l’avoir fréquenté de nombreuses fois déjà mais la nature, à chaque fois, nous accueille violemment par sa forte présence. Le contraste avec la ville est tel que c’est comme si elle voulait nous montrer que c’est bien elle la plus forte et qu’à son premier contact, l’imprégnation est totale.
L’effet est inévitable, nous sommes immédiatement submergés par les odeurs d’herbes coupés, de terre mouillée, par les oiseaux qui semblent avoir attendu notre entrée dans ce havre de paix pour entamer leurs chants, par la vision panoramique des lacs et des bois et des nombreux chemins qui ne demandent qu’à être foulés.
Ravigotés par cet accueil, nous inspirons une bonne bouffée d’air frais de fin de mois de février et décidons d’aller plus avant pour explorer les nombreux lieux verdoyants.
Je regrette déjà l’absence de mon appareil photo car le spectacle nous comble. Peu fréquenté à cette heure de la matinée, nous croisons seulement quelques sportifs, quelques paysagistes départementaux et certains promeneurs en manque de verdure comme nous.
La nature nous offre de nombreuses scènes d’animaux joueurs ou chasseurs ainsi que l’image d’arbres bourgeonnants ou maltraités par la tempête d’hier. Nous longeons successivement le grand lac, le lac haricot, l’étang des brouillards semi couvert par des joncs prestigieux et fiers ; Au dessus de nous, une mouette et quelques canards sauvages semblent nous héler de leurs cris pour nous montrer leur savoir-faire de voltiges dans les airs, puis plus loin, un rapace que nous ne savons nommé faute de connaissance en ornithologie, plane, tourne au dessus de nous, cherchant quelques nourritures à se mettre dans le bec.
Nous continuons notre déambulation croisant, de ci de là, quelques fauteuils en bois invitant au repos ou éventuellement à la lecture agreste.
Aux détours d’un chemin, nous sommes surpris par la présence de quatre personnes équipés tel des professionnels par des appareils photos aux objectifs gigantesques posés sur des pieds adaptés. Nous sommes tout de suite attirés par leur sujet d’observation commun et découvrons à la cime d’un arbre, à quelques mètres de nous, trois nids habités par trois magnifiques cigognes qui semblent jouer de leur succès et nous donnent l’impression comique d’en rajouter un peu dans leur comportement un peu frimeur.
Nous continuons notre balade déjà ravis de ce que nous avons pu observé, respiré et écouté et regagnons tranquillement la sortie pour retrouver la ville à contrecœur mais satisfaits de cette promenade bucolique.
Je me pose quand-même la question de savoir pourquoi en prenant de l’âge, nous ressentons un besoin plus exacerbé de nous rapprocher de la nature ?
Peut-être est-ce une préparation inconsciente, une étude non avouée de notre destination ultime à tous.