lundi 9 mai 2011

Hélène Grémillon

"Le confident",
le premier roman de cette jeune femme m'a capté par l'originalité de l'histoire et par l'intrigue. La forme épistolaire ajoute au suspens. Nous découvrons en même temps que l'héroine une vie antérieure chamboulante dont les effets auraient mérité, à mon avis, un plus grand réalisme.

Un bon roman très agréable à lire

Joe Bonamassa

Chanteur et guitariste de blues rock américain que je viens de découvrir. Excellent artiste qui mérite une écoute attentive.

un album péchu auquel il est difficile de résister.

Allez tous sur la piste !

samedi 19 mars 2011

Rokia Traoré

"Tchamantché"
Fatiguée de ma journée de travail, je me suis installée, j'ai mis le casque sur les oreilles et je l'ai écouté chanter, j'ai laissé ses musiciens envahir mon âme de tous ces sons subtiles et puissants. La voix grave de Traoré a transpercé mes tympans avec délice. Le Jazz et le mali sont venus me visiter et m'ont emmené en voyage. Et c'est "ZEN que je suis" après cette magnifique écoute.
Cet album est un vrai joyau intelligent et relaxant.

dimanche 6 mars 2011

R.J. Ellory

"Seul le silence"
Plus qu'un simple polar ce roman de R. J. Ellory est une oeuvre littéraire. Sur un fond de crimes crapuleux de petites filles, c'est la vie simple et dure d'un jeune garçon sensible et précoce qui est raconté ici. Faut-il croire à une destiné dramatique quand dès le début, la vie s'obstine à vous faire apparaitre "des plumes blanches" et croiser des démons?
Malgré la présence de l'amour des femmes en commençant par sa mère, le cruauté des évènements semblent vouloir tout détruire.
Un livre fort, bien écrit et prenant malgré un dénouement qui ,de mon point de vue, est un peu bâclé.

Une promenade

Il est de bon ton, voire même salutaire de s’écarter, de profiter d’un week-end pour aller voir ailleurs, visiter, provoquer sa vision, son regard à tout autre chose, à un paysage inhabituel.
Quand je dis inhabituel je ne dis pas inconnu car là où nous nous rendons, il n’y a rien de surprenant ni d’extravagant, c’est même très conventionnel. Malgré tout, cela a un effet de respiration, d’aération sur moi. C’est comme ouvrir une fenêtre sur un paysage autre, bienveillant, protecteur et apaisant. Il y a là quelque chose de familier et en même temps, un esprit de découverte m’envahi de bien-être avec l'envie de m'imprégner de l'esthétique des lieux.

Nous profitons tout simplement d’une journée de « liberté » pour errer dans les rues de Paris, principalement les rues du premier arrondissement, limites que nous nous sommes donné pour cette fois avec la ferme intention de continuer nos pérégrinations des week-ends futurs.
Mon appareil photo en bandoulière et les pataugas aux pieds, accompagné de Frédéric qui se charge de nous orienter, affublé du guide de Paris intra muraux, nous déambulons lentement sans aucune contrainte de temps. Nos enfants sont par monts et par vaux, c’est une belle occasion pour nous deux de profiter de cette journée.
St Lazare, La Madeleine, place Vendôme, rue de Rivoli toutes les rues que nous parcourons et les personnes que nous croisons me font voir les choses autrement, il est clair que tout le monde n’a pas intérêt à ce que les choses changent pour que le partage des richesses se fassent. C’est mon côté prolétaire qui remonte à la surface, j’imagine dans mon sac que le petit livre de Stéphane Hessel «indignez-vous» (qui m’accompagne pour m’occuper l’esprit lors du déplacement en métro) ne demande qu’à exploser et sortir du sac pour s’indigner de tant de contraste. Nous sommes passés en 30 minutes de temps de St Denis ville de banlieue du 93 à la rue St Honoré aux vitrines lumineuses et pédantes.
Malgré ce déséquilibre, le plaisir est grand, la ville est belle et me fait du bien, j’oublie pour quelques heures la tristesse du paysage de banlieue et me surprend même à croire que je fais partie de cette population Bobo à la vie matériellement facile. Nul n’est capable d’évaluer le poids de notre portefeuille, cette posture est plutôt agréable, on ne choque personne, ni riverains, ni promeneurs quand on s’intéresse aux vitrines présentant un pyjama à 275 euros (véridique !), on peut jouer aux riches le temps d’un instant mais cela nous lasse vite. Nous préférons reprendre notre casquette de touriste et apprécier les belles architectures et les jolis jardins.
Nous nous promenons comme dans un musée et ce sont les yeux plein de lumière et la curiosité vive que nous savourons cette journée de balade.
Avant de rentrer nous profitons des services d’un petit restaurant de quartier et ainsi, nous clôturons très agréablement de manière relaxante cette petite virée.


"Dans un art de vivre accompli où alternent, selon un ordre éprouvé, effort et repos, sérieux et jeu, travail et plaisir, la promenade a également sa place."
[Karl Gottlob Schelle]

jeudi 24 février 2011

Juliette

"No parano"
Je suis fan de cette grande artiste qu'est Juliette. C'est intelligent et plein d'humour.
Elle se sert magnifiquement des mots pour raconter des histoires en musique.
Je reste fidèle et dès que l'occasion se présente, je retourne la voir sur scène car un magnifique spectacle est à chaque fois garanti

vendredi 4 février 2011

La rubrique des expressions françaises imagées

"Avoir ou mettre la puce à l'oreille"
Cette expression signifie éveiller l'attention, la méfiance, les soupcons (avoir l'attention éveillée, se douter de quelque chose ou se méfier de quelqu'un).
Et pourtant !elle a changé de sens au cours des siècles.Elle est attestée pour la première fois au XIIIe, sous la forme "mettre la puce en l'oreille", à une époque où les petits parasites pullulaient, quel que soit le niveau social de leur hôte, et où les tourments qu'ils provoquaient occupaient les esprits et les mains (pour des séances de grattage où il n'y avait rien à gagner).
Bizarrement, elle signifiait alors "provoquer ou avoir un désir amoureux", sens que Jean de la Fontaine utilisait encore dans ses 'Contes' :« Fille qui pense à son amant absent toute la nuit, dit-on, à la puce à l'oreille »
Au XVIIe siècle, l'expression se transforme, le 'à' remplace le 'en' et, surtout, le sens devient "être inquiet, agité", comme pour quelqu'un qui aurait senti une puce venir se loger dans son conduit auditif et qui en craindrait les conséquences 'démangeatoires'.Parallèlement, dès le XIVe siècle, on évoquait déjà les oreilles qui sifflaient ou démangeaient lorsque quelqu'un était supposé parler de vous.C'est probablement l'association de ces bizarres démangeaisons ('méfiez-vous, quelqu'un dit du mal de vous !') et de l'inquiétude de quelqu'un ayant la puce à l'oreille qui a donné le sens moderne de cette expression.
Il paraît aussi qu'au XVIIe siècle, lorsqu'un homme capturait une puce sur le corps de sa maîtresse, il lui arrivait de la faire enchâsser dans un médaillon. Nous ne sommes plus très loin de la puce en boucle d'oreille !
Cette expression, bien que très ancienne, est pourtant d'une grande modernité puisque nos animaux domestiques ont maintenant la puce (électronique) à l'oreille, en guise de tatouage.

Caitlin Rose

"Own side now"
Il y a des périodes comme ça, des moments où tout va sans soubressauts ni grand dynamisme, où on a juste envie de laisser passer le temps sans intervenir sur le cours de la vie. Juste envie de se poser, de coucouner, d'écouter et ressentir la musique en la laissant s'imprègner en nous comme quelquechose de familier.
C'est ce que me propose cette toute jeune américaine à la voix pure en me renvoyant, paradoxalement, à des souvenirs lointains et agréables(une belle reprise de Fleetwood Mac). Country,folk, blues pour le bonheur de l'ouie et de l'âme. Un bon antidote contre la morosité

jeudi 20 janvier 2011

Anna Gavalda

"La consolante"
Un livre très agréable. Une histoire contemporaine avec des personnages réalistes par leur sympathie, leurs travers, leur lâcheté, leurs regrets, leurs questionnements, leurs valeurs.
A travers eux, nous voyageons dans la culpabilité de n'avoir pas assez dit "Je t'aime" à nos proches avant qu'il ne soit trop tard, en passant par les soucis égoïtes de "réussite" de notre petite vie personnelle et la prise de conscience d'un bonheur à ne pas laisser échapper quand il croise notre route timidement, pour enfin se rendre compte que le temps passe vite et certains amitiés et amours avec.
Un roman intimiste qui interpelle et fait réfléchir sur le sens de la vie et sur nos rapports aux autres

lundi 17 janvier 2011

The Two

Un duo charmant et intéressant, deux artistes complets. Elle, Ara, peintre et lui David, magicien, ont su conjuguer leur talent pour créer ce CD gracieux et harmonieux. Deux voix qui s'accordent magnifiquement avec une musique riche et multi-instrumentale
Un couple qui saura certainement séduire.

samedi 15 janvier 2011

La rubrique des expressions françaises imagées

"Cordon bleu"
le terme "cordon bleu" a autrefois désigné des décorations de prestige, offertes par les rois (à la place de sommes d'argent, donc bien plus économiques) aux personnes méritantes.Il en était ainsi de l'insigne des Chevaliers du Saint-Esprit, ordre créé par Henri III vers la fin du XVIe siècle, et distinction élitiste qui n'a été proposée qu'à peu de personnes qui étaient appelées des "cordons bleus". À l'époque, on trouvait aussi la Jarretière d'Angleterre, l'Éléphant de Danemark ou les Séraphins de Suède, par exemple. Aujourd'hui, on trouve encore l'ordre national du Mérite.Toujours est-il que, de ces décorations associées à un cordon ou ruban bleu, est né le qualificatif "cordon bleu" pour dire "le plus remarquable" (on trouvera ainsi un "l'Académie française est le cordon bleu des beaux esprits" au XVIIe siècle).Appliqué ensuite, d'abord par plaisanterie, aux bons (nes) cuisiniers(res), les plus méritants d'entre eux, bien entendu, le qualificatif s'est aujourd'hui réduit à les désigner (il est évoqué avec ce sens dans la 6e édition du dictionnaire de l'Académie en 1832).

mardi 4 janvier 2011

VTT Vélos tous transports
Si vous ne connaissez pas Pornichet et que l'idée vous viendrait d'aller y faire un tour ou si vous vous y rendez de temps en temps pour passer un week-end ou des vacances, je parle bien-sûr de cette petite ville balnéaire près de La Baule en Loire Atlantique,
Sachez que depuis l'été dernier, grace à l'esprit créatif d'une jeune femme, il existe une alternative à la voiture ou au bus,un moyen de locomotion beaucoup moins polluant, pratique et tellement romantique ! pour un cour déplacement:
le vélo-callèche ou le vélo-taxi.
Vous pouvez vous promener sur le remblai tranquillement,vous faire conduire chez le médecin ou faire vos courses ou pour tout autres déplacements d'une manière très sympathique et écologique.
pour plus de renseignements voici l'adresse de son site: http://www.velostoustransports.sitew.fr/#Accueil.A

samedi 1 janvier 2011

2011
TRES

BONNE ANNEE

A TOUS

un cadeau

le lendemain de fête est toujours un peu difficile. Vaseux, fatigués, nous avons simplement envie de ne rien faire. Juste laisser s'étirer le temps en regardant s'égrainer les minutes une par une. Mais recevez ce petit cadeau ,cette vidéo du charismatique et talentueux Bruce Sprinteen et non moins ingénieux Tom Morello. Ils nous offrent là un petit bijoux d'interprétation en duo qui vous font parcourir les frissons dans le dos.
Consommez ce moment sans modération, ça ne donne pas la "gueule de bois" bien au contraire, ça ravigotte ( cliquez sur le titre de cette rubrique et c'est lancé)